5ème dimanche du Temps Ordinaire - 7 février 2021 - Année B
C’est au cours de cette semaine, jeudi 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, que l’Eglise célèbre comme chaque année la journée mondiale des malades. Ce que l’Eglise de France souligne avec le ‘dimanche de la santé’, qui est l’occasion de sensibiliser les fidèles à ce champ particulier de la mission de l’Eglise, consistant dans le soin et l’accompagnement des personnes malades ou handicapées, de leurs familles, et le soutien des soignants.
Comment cette journée ne prendrait-elle pas un relief particulier alors que dure depuis près d’un an cette crise sanitaire dont on ne semble toujours pas voir la fin ? Nul ne peut dire qu’il n’en a pas déjà subi, de près ou de loin, quelques conséquences, pour lui-même ou l’un de ses proches. La pandémie nous a brutalement rappelé notre finitude et notre vulnérabilité, notre fragilité face à la mort. Face au risque de la perte du sens de la vie - que l’on retrouve chez Job qui en vient à qualifier celle-ci de… ‘corvée’ (1ère lecture) - il y a l’urgence quasi existentielle à témoigner de l’espérance qui nous anime, comme S. Paul s’écriant « malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! C’est une nécessité qui s’impose à moi » (2ème lecture).
Si l’Evangile médité ce dimanche évoque opportunément des nombreuses guérisons parmi la foule, il n’oublie pas, en évoquant le cas de la belle-mère de Pierre que Jésus prend par la main pour la faire lever, de rappeler que le soin est toujours une relation singulière, de personne à personne. Demandons peut-être la grâce, au long de cette semaine, de voir les attentions que nous pourrions avoir envers tel ou tel malade de notre entourage.
P. Franck DERVILLE – Aumônier de l’hôpital Cochin - Port-Royal
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