5ème dimanche de Carême - 7 avril 2019 - Année C
Le récit de la femme prise en flagrant délit d’adultère, femme non condamnée par Jésus, pourrait nous aider à réfléchir à ce qui est reproché à l’Eglise aujourd’hui.
Jésus demande à celui qui n’a jamais péché de lancer la première pierre à cette femme. Il ne la condamne pas alors qu’Il a le pouvoir de le faire, étant donné que Lui, n’a jamais péché.
Jésus n’accuse pas la personne, mais Il dénonce le mal. Il ne couvre pas les agissements de cette femme adultère, et ne minimise pas la situation, mais avec sa non condamnation, Il l’invite à se convertir et à ne plus recommencer : « Va, et désormais, ne pèche plus. »
Le Christ reconnaît bien, dans l’adultère, le péché ; c’est-à-dire, ce qui est cause de chute ; mais Il ne va pas lapider pour autant cette femme, alors que la loi le Lui autorise.
Nous devons, en tant que chrétiens, condamner tous les actes répréhensibles, surtout dans l’Eglise car elle ne doit pas être le lieu du mal et de la souffrance, mais le lieu du soutien, de la compassion et de la paix.
Nous devons cependant laisser la place à la conversion des cœurs, et ne pas lapider nos frères quoi qu’ils aient fait ; qu’ils en soient l’auteur, ou ceux qui ne les dénoncent pas.
« Que celui qui n’a jamais péché, jette la première pierre ! »
Patrick Bonnemaison, Diacre
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